• Prévisions 2024

    L'année 2024 sera élective, selon "The Economist" :

    Prévisions 2024

    1/3 de l'humanité va aller voter cette année, bien sur pas avec les memes enjeux (en Russie si Poutine résiste encore à ses retours "cancereux", et en Indonésie le résultat est connu, de meme qu'en Inde ou Modi baillonne l'opposition). Le centre de la couverture est marquée par l'élection américaine, et cette inconnue sur Trump. Pour ces prévisions, pas de thèmes, puisque tout au long de l'année nous ré-évoquerons ces sujets en détail avec des cartes du ciel. A la date du 28 décembre 2023 donc (ça peut évoluer selon les péripéties), je prévois (ce sont des prévisions) Nikki Haley élue face à Kamala Harris. D'un coté, Trump a un tunnel jovien d'affaires judiciaires de mai 2024 à mai 2025, le seul moyen de ne pas aller en prison voire pire est d'etre élu en novembre 2024, sauf que ses avocats ne peuvent pas reculer les avis des cours supremes concernant la probable inégibilité de Donald pour la primaire, et je ne vois pas comment il peut se sortir de cette mort politique. On en reparlera quand les dates de décisions seront connues. Du coté Biden, il a annoncé n'etre candidat que si Trump l'était, le fait de se débarasser de l'un nous débarrasserait de l'autre, et Kamala sera mise en difficulté par son mari (comme Biden l'est actuellement par son fils).

    En France, les conséquences de la loi immigration vont pourrir Macron et son gouvernement jusqu'en avril (qui devrait se finir en beauté avec la victoire RN aux européennes, mais ne comptez pas sur Marine pour 2027, elle devrait etre déclarée inéligible par la justice, car c'est une opposition controlée). Gageons que le coté bélier de Macron va le pousser à retenter plusieurs fois de faire passer ses lois de merde sans y arriver, mais là aussi attendons la date de l'avis du conseil constitutionnel, le ciel est cap' de nous trouver une des rares dates permettant à une loi aussi débile d'etre validée. Oui j'ai dit débile, car venons en à l'aspect majeur des prévisions : pendant des décennies, la faible natalité a poussé certains pays à inciter à l'immigration. Sauf que les populations, une fois intégrées, font aussi peu d'enfants que les populations "maison". La natalité française n'a jamais été aussi faible, et l'immigration n'a fait que donner de la morphine à un cancereux en phase terminale. Comprenez moi bien : nous arrivons dans un cycle de déficit de main d'oeuvre, trop de boulots disponibles et pas assez de gens. Prenez la Chine, elle s'est rendue compte, mais trop tard, que la politique d'enfant unique conduisait à un mur, elle est revenue dessus et incite à la natalité, mais pour 2024 il est prévu que le pays perde 13 millions d'habitants, et cela va s'accentuer si la natalité ne repart pas. Pour faire face à ce déficit de gens et de jeunes, ils ont néanmoins investi dans l'automatisation des boulots, tout comme le Japon, Allemagne et Russie, dont les taux de fécondité sont si catastrophiques qu'il y a plus de décès que de naissances. Ce n'est pas un hasard si en établissant ces prévisions je suis tombé sur Kim Jun-Un, implorant dans un discours télévisé, et allant jusqu'à pleurer, les femmes de son pays de faire des gosses. Musk ne dit pas autrement, c'est une des menaces principales, et en France nous sommes quasiment à l'inversion des courbes (presque autant de naissances que de décès).

    Puisqu'on parle de la France, nous sommes face à un peuple paradoxal typique poissons : faut pas faire des gosses, faut pas faire venir des migrants, faut pas prendre des boulots mal payés, mais le français de base se plaindra que pendant tout 2024 tout un tas d'entreprises vont tomber en chomage technique faute de gens pour bosser. Les lois pour inciter les gens au RSA à bosser 10h par mois ou pour réduire la durée de chomage ne sont là aussi que des pansements sur des jambes en bois. Résumons l'année française : chute énorme de la production industrielle, problèmes multiples pour réaliser des objets, faire des médicaments, construire des maisons. Le secteur des banques, des assurances, du batiment, des agences immobilières vont etre dans une merde qui va nous amener à une crise comme jamais vue. Paradoxalement, la crise des gens pour se loger, pour avoir certains produits va amener des manières inédites de consommer et de vivre. Ce ne serait pas étonnant que des affaires médiatisées de femmes se prostituant avec leur coloc' contre l'absence de loyer ou encore des gens se mettant à réaliser leurs objets eux memes avec des imprimantes 3D soient des normes de notre société française mourante. 

    Les grandes sociétés américaines seront fragilisées par ce problème de production ralentie par 1- le manque de gens qui bossent et 2- le fait que les robots n'aient pas l'exacte précision des humains, nous aurons ainsi des produits sensés cartonner mais n'étant pas produits assez vite, comme le Tesla cybertruck, l'Apple Vision Pro (leur 1er casque VR), la PS5 pro ou encore une nouvelle Switch quasiment vendues à pertes, à cause des difficultés de production. En 2024, nous aurons de plus des soucis de terres rares, le Chili sera au coeur des tractations de par son thème, ce pays disposant de gigantesques gisements obligatoires pour les batteries électriques, c'est donc toute la transition écolo qui va se jouer. La Chine a encore 60% des terres rares mais pas assez de gens en age ou capacité de bosser pour aller exploiter tout cela (meme principe qu'évoqué plus haut). Musk va encore, du fait de Pluton sur sa Lune, faire et dire pleins de conneries, mais heureusement l'année 2024 sera celle du Starship, qui devrait enfin à la faveur de Saturne en verseau avec Mars autour du 10 avril produire le premier succès clair, dans le sens ou nous passerons du prototype qui pète au produit final qui fonctionne. En difficulté avec la mise en place de son appli "tout en un" X (il passera les obstacles en 2025), en difficulté avec la production des voitures (Tesla est en passe d'etre dépassée par le constructeur chinois BYD), il va toutefois avoir un carnet de commandes de voitures rempli, idem que les demandes de satellites Starlink ou de panneaux solaires et un calendrier de lancements de fusées qui n'arrete pas de s'accélérer (+30% en 2023). La fin annoncée du "wokisme" avec les problèmes financiers que vont connaitre l'industrie cinéma et streaming va rebattre les cartes en terme d'idéologie "américaine".

    2024 sera positif dans toutes les industries débilisantes mais aussi et surtout de nature sexuelle. Des nanas mimant du porno sur Tiktok, agitant leurs nichons sur Instagram, c'étaient uniquement des gens bizarres en 2023, cela sera une grande partie du contenu "toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort" dans la connerie et l'idiocratie. Des modes graveleuses et vulgaires vont naitre avec Jupiter opposé au signe de la bite et du vagin. L'industrie du porno va d'ailleurs pas mal suivre les inventions technologiques, que ce soient des applis pour le casque VR Apple et des films de cul plus vrais que nature car réalisés par de nouvelles IA de créations de contenus sexuels (osera t on réguler quand des pervers scorpion vont utiliser ces outils pour des trucs pédophiles ?), ou encore pour trouver des manières de contourner les algorithmes et inonder les réseaux sociaux de contenus à caractère sexuel. Vous en avez eu un avant gout avec Jupiter opposé aux couilles...

    On ne va pas répéter ce qui est dit depuis le début du blog : nous sommes dans un phénomène d'apocalypse molle, n'attendez donc pas de bonnes nouvelles, nous vivons la fin du monde, mais elle ne se produit pas brutalement, c'est pas l'explosion d'un mur mais la chute pierre par pierre de ce mur, qui tient toujours mais de moins en moins bien. Le seul point positif de l'année, dans le sens ou ça ne va pas dans le sens de l'idiocratie, devrait etre des réformes dans le monde hospitalier, dans les maisons de retraites et pour l'éducation nationale. Malheureusement, toute bonne nouvelle ayant son effet néfaste, elle devrait aider Attal dans sa course à l'Elysée pour 2027 : si aucune affaire judiciaire ne se pointe sur sa tronche l'an prochain, il sera élu président, profitant de réformes "faciles" comme l'uniforme, durcir le brevet et le bac, remettre le redoublement, etre plus ferme avec les élèves et arreter le culte du saint enfant roi. Là encore, Edouard Philippe ayant une année judiciaire risquée, on va avoir un sacré ménage l'an prochain avec tous les "présidentiables" (Marine, Zemmour, Mélenchon et cie seront mis à mal).

    @ suivre tout au long de 2024 !

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