• Fulcanelli, Mystère des cathédrales

    Fulcanelli était Albert de Lapparent (bio sur wikipedia), selon Grimault. Étudions donc son cas. Pour répondre tout de suite à certains, regarder un thème natal n'est pas interdit surtout quand il est disponible sur des sites d'astrologie tropicale et de plus le ciel appartient à tout le monde. Je vais le regarder en sidéral, avec le décalage de 25 degrés et le résultat est assez remarquable :

    Les fans d'alchimie verront tout de suite dans la maison natale Saturne/Mercure en scorpion. Pourquoi cette conjonction est importante ? Mercure et Saturne sont les images alchimiques les plus répandues, comme ici, sur une des nombreuses images muettes du genre :

    Le vieux Saturne, maitre du temps, dieu de la Mort avec sa faux, un des maitres du scorpion, est subjugué par le jeune Mercure, qui lui tend le caducée. Le scorpion est représenté par l'archétype d'Asclépios, voici les deux en image, autour du bâton :

    Le serpent, c'est bien sur le serpentaire, partie du scorpion, nommé Opiuchus/Asclépios. Son histoire résume le scorpion : Il se voit remettre par Athéna le sang de la gorgone, et à partir de ce poison arrive à concevoir un reméde. C'est le principe meme de l'alchimie, mais avant de s'attaquer à la transformation du noir en blanc, il a du réussir à maitriser le serpent (symbole de Python, l'ancien serpent gardien de l'oracle de Delphes) autour d'un baton, ce symbole devenant celui qui orne nos pharmacies. C'est le premier guérisseur, qui utilise le mal pour en faire un bien (qu'est ce qu'un vaccin, sinon la maladie injectée avec son antidote ?). Les natifs de ce signe sont ainsi, ils usent du pouvoir de Mars qui gouverne le signe pour maitriser le noir, par le blanc de Mercure pour finir par le rouge sang de Mars, la victoire finale (oeuvre au noir de Saturne, oeuvre au blanc de Mercure, oeuvre au rouge de Mars). Dompter et changer le noir en blanc, la crise en bonheur, la haine en amour.

    Justement, le thème de Lapparent montre cette conjonction dans la maison 1, de type bélier, donc martiale par excellence. Mars sur son thème est conjointe à Neptune, dans son signe d'exaltation capricorne, et Uranus/noeud nord en verseau, là encore, le nœud nord et Uranus se retrouvent dans leur signe de maitrise, et maison 3, la transmission gémeaux, et qui plus est sur l'exaltation de Neptune. De quoi marquer des décennies de chercheurs en alchimie !

    Ce livre a lui même des conjonctions puissantes : Lune en scorpion, Uranus/Mars en poissons, Saturne exalté, et surtout en gémeaux, nous avons le Soleil, et une trinité "Pluton Nœud nord et Mercure" : la transmission (Mercure) d'un savoir plutonien mais qui est délivré pour aider (nœud nord) les chercheurs perdus par les précédents livres. Mais on reste dans le signe hermétique, ce livre est double, il cache lui aussi des choses, il les met en métaphore.

    Sur la base de ces thèmes, cela m'interroge sur la nature réelle de l'alchimie : faire de l'or ? J'aurai été tenté de dire non, jusqu'à ce que je tombe sur les positions "d'or", sur le secteur alchimique mercurien Saturne/Mercure de Fulcanelli, que j'évoque dans mon article sur l'euromillions, la preuve que l'alchimie c'est aussi l'or.

    Ce qui me frappe avec le thème de Lapparent, c'est qu'en tropical il ne montre aucun caractère d'alchimie, donc la personne ayant déclaré que Fulcanelli = Lapparent ne peut qu'etre un sidéraliste, qui loue le tropical, comme tant d'autres l'ont fait et le font encore dans l'Histoire. Je reviendrai sur ces adeptes du double langage, qui vantent une chose et en font une autre, dans d'autres articles. Car l'élite sidérale est ainsi, elle dit blanc, tropical, mais fait noir, sidéral.

    Pour rappel de l'alchimie scorpion, je citerai un précédent article :

    "Le scorpion est un animal étrange dont la paire de pinces portées en avant et l'aiguillon venimeux, parfois mortel, nous font penser à une véritable machine de guerre ambulante. On dit des natifs dont cet arachnide de régions chaudes symbolise le signe zodiacal qu'ils sont très résistants et pleins de ressources. Or le scorpion est pourvu de quatre paires de poumons et sa réputation de relative invulnérabilité n'est plus à démontrer. On prétend qu'il échappe même aux radiations ionisantes particulièrement destructrices. C'est pourtant un animal nocturne qui vit dans les régions chaudes. L'espèce qu'on trouve dans le désert, par exemple, ne s'anime vraiment qu'à une température ambiante de 45 degrés, pas moins, tandis qu'à 20 degrés il est pétrifié de froid. Son aspect agressif ses déplacements furtifs, silencieux, rapides, énergiques, son venin mortel ne l'ont évidemment jamais rendu sympathique.

    Toutefois, son caractère combatif et courageux a induit les Anciens à faire de lui le « porteur de vérité », celui qui se bat jusqu'au bout pour une cause juste ou pour que la vérité triomphe. Un roi mythique égyptien, premier unificateur de l'empire, fut surnommé Selek, le scorpion, et représenté par cet animal. Selket, son épouse, figurée par une tête d'Isis à coiffe de vautour surmontée d'un scorpion, était la déesse honorée par une importante corporation de sorciers et de guérisseurs.

    Selon une légende grecque, Artémis, la soeur jumelle d'Apollon-qui deviendra la Diane chasseresse des romains, envoya un scorpion à Orion, le chasseur géant, qui avait tenté de la violer. Le scorpion le piqua au talon et le tua. En reconnaissance du service rendu à Artémis, le scorpion, qui lui avait permis d'assouvir sa vengeance, fut transformé en constellation. Orion, après sa mort, devint lui aussi une constellation. C'est ainsi que, depuis lors, Orion s'enfuit à l'ouest et descend sous l'horizon dès qu'apparaît, à l'est, le Scorpion.

    La fable célèbre, d'origine orientale, du scorpion qui demande à la grenouille de l'aider à passer un cours d'eau sur son dos, lui jurant ses grands dieux qu'il ne lui fera aucun mal, puis qui, finalement, la pique et, bien sûr, se noie avec elle, pour être révélatrice des pulsions instinctives irrépressibles que les natifs de ce signe éprouvent parfois, n'en est pas moins excessive et sujette à caution. En effet, il n'existe aucun signe du zodiaque dont les qualités seraient soit sombres et négatives, soit lumineuses et positives. Les forces symbolisées par le signe du Scorpion sont celles de la régénération, principe sans lequel la vie ne pourrait pas se renouveler. Or toute régénération implique une forme de mort ou de destruction. Toutefois, elle n'est pas définitive. Elle est nécessaire au renouvellement de la vie. Ainsi, la symbolique et les mythes qui se rattachent au signe du Scorpion sont empreints d'une certaine intensité qui frappe l'imagination, pour réveiller les consciences engourdies.

    Ici-bas, tout a un commencement et une fin. Mais une fin implique nécessairement un autre commencement, car en réalité, rien ne meurt jamais, tout se transforme. C'est là le grand principe de la vie, dont le signe du Scorpion est une des représentations symboliques."

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